Baromètre Batiactu 2021 : les architectes optimistes pour les mois à venir

Parmi les principaux enseignements de cette enquête :

• 32% des architectes déclarent que leur activité économique est en cours d’amélioration (par rapport à l’année dernière qui avait été difficile en raison du Covid), 32% déclarent qu’elle se dégrade, et elle est stable pour 36%.
• 58% des architectes se déclarent « plutôt optimistes » sur leur activité, contre 39% l’année dernière.
• Plus de la moitié jugent positivement l'action gouvernementale et le plan de relance mais en attendent encore les bénéfices sur leur activité.
• La rénovation énergétique des bâtiments est majoritairement considérée comme une nouvelle opportunité, bien que les architectes se montrent majoritairement inquiets sur le rôle que l'architecte va être amené à y jouer. 
• La digitalisation des pratiques se développe mais le BIM peine toujours à s’imposer, seulement 32% des architectes l’utilisant. Seuls 12% des sondés disent utiliser le BIM régulièrement, et 20% occasionnellement.
• 7 architectes sur 10 disent avoir suivi une formation dans l’année et ont une perception positive de la formation continue (en hausse de 10% par rapport à 2020).
• 63% des architectes disposent d'un site Internet et 93% des architectes lisent le site de l’Ordre et sa newsletter hebdomadaire. (A noter

>> Télécharger l'intégralité des résultats de l'enquête ci-contre

L’analyse de ces chiffres par Julien Vincent, Conseiller national de l'Ordre :

Sans surprise, le moral des architectes est moins mauvais qu’à la même époque l’année dernière, grâce à des restrictions sanitaires moins contraignantes et un effet rebond post-Covid ayant créé de l’activité.
Toutefois, la présence d’activité ne veut pas toujours dire que les entreprises d’architecture se portent bien. La pénurie de matériaux et l’envolée des prix ont bloqué ou décalé beaucoup de projets, avec des recherches d’économies réalisées par les architectes, le plus souvent sans rémunération supplémentaire.
Bien souvent, le travail est là, mais pas les finances ni la capacité à embaucher.
Le moral des architectes est meilleur, et nous espérons que la reprise se concrétise par des projets passionnants et un retour à une forme de stabilité financière.