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"Le défi de la qualité du logement"

Une publication hors-série du Moniteur présente les enjeux du programme "Engagés pour la qualité du logement de demain". Avec des introductions de la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, et du ministre chargé du Logement, Patrice Vergriete, et une interview de Christine Leconte, présidente de l’Ordre des architectes.
Publié le
, mis à jour le
1 mai 2024
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Le défi de la qualité du logement
Le défi de la qualité du logement
(Tiré à part du journal Le Moniteur)

Le programme « Engagés pour la qualité du logement de demain » est né en 2021, au sortir de la pandémie, initié conjointement par les deux ministères en charge du Logement et de la Culture, avec le partenariat notamment de l’Ordre des architectes.

Il a pour objectif de répondre aux nouveaux usages émergents du logement, à la conjonction de besoins à la fois quantitatifs et qualitatifs, et de mener la transition écologique du secteur.

Ce programme d’expérimentations s’est traduit dans un appel à manifestation d’intérêt qui a sélectionné et labellisé 97 projets lauréats donnant la priorité à la qualité d’usage dans le logement et proposant une évolution des modes de production.

La publication « Le défi de la qualité du logement » par les Éditions du Moniteur revient sur les enjeux et le chemin parcouru par le programme.

Introduit par la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, et le ministre chargé du Logement, Patrice Vergriete, ce hors-série met en lumière quatre solutions au défi de la qualité du logement, illustrées par des projets lauréats particulièrement novateurs :

  • Concevoir le logement à partir de l’usage
  • Réhabiliter l’existant, un défi majeur
  • Accompagner la trajectoire bas-carbone
  • Produire hors-site : l’industrialisation au service du logement et de la rénovation

Le lecteur y retrouvera également des interviews de François Leclercq, architecte-urbaniste et co-auteur du « Référentiel du logement de qualité » et de Christine Leconte, présidente du Conseil National de l'Ordre des Architectes.

Christine Leconte y insiste sur la place centrale des architectes et de l’architecture dans le processus de conception et sur l’association des usagers : « Le plus important est d’éviter la standardisation, de laisser la possibilité aux architectes de créer les lieux les plus adaptés possible, de manière à concevoir des logements confortables. Une création qui doit se faire en concertation avec les habitants. » (…) « L’architecte doit assurer une mission complète jusqu’à la livraison, et même après pour accompagner les habitants dans l’usage du bâtiment (…) Un bâtiment, notamment pour qu’il soit sobre et frugal, doit vivre avec ses habitants. »

Pour la présidente de l’Ordre, « Le programme montre que d’autres façons de faire sont possibles, que c’est d’abord l’intérêt général qui prime. Nous devons arrêter de penser le logement uniquement sous son angle économique (…) La chaîne de valeur est à rééquilibrer. Pour de nombreuses raisons, il y a un déséquilibre entre investisseurs et constructeurs. L’arrêt progressif du dispositif Pinel est un bon signal pour acter la fin de ce système qui mène à la perte de qualité. Se pose alors la question : comment retrouver un équilibre, tout en permettant aux investisseurs de réaliser des plus-values sur les opérations ? Il est probablement nécessaire de lever quelques barrières juridiques, d’aller vers davantage de projets d’habitat participatif ou coopératif, de s’intéresser à la réhabilitation en centre-ville, à la densification des zones pavillonnaires, aux friches. »

Elle conclut en souhaitant que le programme « Engagés pour la qualité du logement de demain » soit pérennisé, au-delà de l’expérimentation actuelle.

 

 

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